Beauté & Santé

Exercices arthrose cervicale et vertiges : des solutions pour vous

L’exercice physique est souvent présenté comme une panacée, un moyen salutaire devant nous permettre de surmonter nos problèmes de santé. Cependant, qu’en est-il des cas où cette pratique peut nuire à notre bien-être ?

L’une des conséquences indésirables d’efforts excessifs et mal dosés peut être l’apparition de vertige pendant les entraînements ; un autre écueil étant, à terme, le développement d’une arthrose cervicale. Les deux périls sont d’ailleurs souvent liés, comme nous allons le voir. Puisque ces risques sont réels, une série de questions se pose à nous : quels sont les rapports existant entre l’arthrose cervicale, ses divers symptômes, et l’activité sportive ? L’exercice physique pose-t-il des risques ou offre-t-il des solutions ?

L’arthrose cervicale : des dangers multiples

Exercices arthrose cervicale et vertigesCommençons d’abord, par nous intéresser à ce que c’est l’arthrose cervicale. Cette maladie s’attaque aux articulations (elle est d’ailleurs la plus fréquente dans cette catégorie) et plus spécifiquement au cartilage, qui les recouvre. Celui-ci est un tissu organique, à la fois élastique et résistant, qui permet donc de limiter les frictions lors des contacts entre les os. Autant dire que c’est grâce à lui que notre corps peut fonctionner aisément, ou tout du moins, normalement.

L’arthrose cervicale touche donc le cartilage, et le plus souvent celui qui se trouve entre les vertèbres. Là, dans cette zone particulièrement sensible, le cartilage se trouve attaqué, amoindri et raidi, de sorte qu’il ne peut plus remplir son rôle. Les causes de ce fléau ! Elles peuvent être multiples, mais nous nous limiterons à évoquer les plus communes : une charge excessive placée sur le dos, un effort mal réparti, une immobilité chronique du cou, ou un choc violent, sont autant de facteurs de risque pouvant amener à des complications, et à terme, à l’apparition d’une arthrose cervicale.

Une maladie qui s’amplifie avec l’âge

Cependant, si cette apparition peut être précipitée par des facteurs extérieurs, elle met le plus souvent beaucoup de temps à se déclarer, d’autant qu’elle peut demeurer silencieuse pendant de longues années. C’est donc à l’approche de la quarantaine, voire de la cinquantaine qu’elle commence véritablement à se faire sentir.

Quels sont donc les symptômes de l’arthrose cervicale ? Le premier et le plus immédiat consiste en l’apparition de vives douleurs. Celles-ci, d’abord localisées dans la nuque, peuvent par la suite se répandre à travers tout le haut du corps. Ces élancements sont cependant loin d’être les seuls malheurs qu’amène l’arthrose cervicale. Ainsi, ils sont souvent accompagnés d’un raidissement du cou, de maux de tête plus ou moins prononcés et… De vertiges ! On s’en rend donc compte, ce sont toutes les aptitudes gouvernées par notre tête qui se trouvent affectées par l’arthrose cervicale, ce qui n’est pas vraiment une surprise, puisque celle-ci touche une partie du corps si proche du cerveau. L’importance de garder « la tête sur les épaules » n’aura jamais été aussi grande !

Et le sport dans tout ça ?

Ce rapide résumé vous aura, nous l’espérons, fait prendre conscience des dangers apportés par l’arthrose cervicale et ses symptômes. Il aura de même mis en lumière la grande fragilité du cartilage pourtant indispensable à notre bonne santé. On peut dès lors se demander, si la pratique intensive du sport ne pose pas des pièges sur le chemin de l’épanouissement physique.

La réponse n’est évidemment pas simple : en effet, si les efforts excessifs peuvent déclencher une arthrose cervicale, une immobilité prolongée est encore plus dangereuse ! Tout porte donc à croire qu’un exercice modéré, équitablement réparti et sollicitant différentes parties du corps, est une barrière contre la maladie plutôt qu’un danger. Développer les muscles de la nuque peut même s’avérer crucial pour lutter contre cette arthrose : des exercices de gainage et d’étirement sont ainsi hautement recommandés. Dans tous les cas, il s’agit de faire travailler le cou de manière régulière et de concert avec le reste du corps, inclinant la tête vers l’avant ou l’arrière, utilisant les mains et les pieds pour accompagner ou contrebalancer l’exercice, celui-ci dure entre 5 et 15 secondes en fonction de son type.

En somme, dans ce domaine comme dans bien d’autres, la clé se trouve dans l’équilibre et dans le juste choix des efforts.